TOUT EST POSSIBLE RIEN N'EST VISIBLE

 1/ ON A TOUT DANS LA MAISON :  
R : On a tout dans la maison,     mais je m'endors la tête entre ses bras.    On a tout dans la maison,    
mais où sont-ils tes bras à toi ? 

- Tu me prenais souvent la main,     quand je tenais celle d'un autre     et je te revenais enfin,    
sans remord pour les autres.

R : On a tout dans la maison,    mais je m'endors la tête entre ses bras.     On a tout dans la maison,    
mais où sont-ils tes bras à toi ?

- Quand on roulait sous les draps bleus,    souvent en plein vol amoureux,    tu restais suspendu, figé,  
la tête retournée sur ton passé.

R : On a tout dans la maison,    mais je m'endors la tête dans ses bras.      On a tout dans la maison,    
mais où sont-ils tes bras à toi ?

- C'est en pointant ton absence,    qu'est revenu le long hiver,    sur ma passion qui balance,  
j'ai mis la peau de l'ourse mère.

R : On a tout dans la maison,    mais je m'endors la tête entre ses bras.     On a tout dans la maison,    
mais où sont-ils tes bras à toi ?

- Pour ne plus que tu me touches,    je ne compte plus tous tes mirages,    ni tes valises qui s'accumulent,  
au fond de ma chambre sous mes pulls.

R : On a tout dans la maison,    mais je m'endors la tête entre tes bras.     On a tout dans la maison,    
mais où sont-ils tes bras à toi ?

- Si tu effaces tes images,     le désert au coin de ta bouche,    peut-être qu'un petit vent malin,  
te poussera sur mon chemin ?

R : On a tout dans la maison,    mais je m'endors la tête entre ses bras.    On a tout dans la maison,    
mais où sont-ils tes bras à toi ?
 (Copyright Eliette Gensac)


2/ 20$ JAMAICAINS : 
- A pile ou face ! A pile ou face ! 
Une ombre d'un soir qui se craquelle,  qui vole des pièces sous ses dentelles  
et je m'accroche à ses rubans, serrant, rêvant, qu'on reste amants.
Et même si le froid nous accompagne   et si la pluie brise le silence.  
Je lève la coupe et le champagne,   sans me laisser une seule chance !
Regarde-moi, n'fais pas ta loi !    J'suis en retard, sur l'quai d'la gare,    
comme par hasard, prête au départ.

R : 20$ 20$ jamaïcains, 20$ 20$ jamaïcains.   A pile ou face.
- Et puis ton rire qui m'ensorcelle,   qui jette une pièce sur la margelle,    

20$ jamaïcains c'est face !    Ou bien c'est pile et c'est une farce.
Oh ! L'amour à la roulette russe,   me tord les tripes,   me prend la tête.  

Cette fois c'est pile, j'ai de la chance !   Et le hasard est de la fête !
A demain tard.   Oui, plus tard.   Valise bouclée.    Premier arrêt  
 Et premier rire.   Mais pourquoi, pourquoi partir ?

R : 20$ 20$ jamaïcains, 20$ 20$ jamaïcains.   A pile ou face.
Une ombre d'un soir qui se craquelle,  qui vole des pièces sous ses dentelles  
et je m'accroche à ses rubans,  serrant, rêvant qu'on reste amants.

R : 20$ 20$ jamaïcains, 20$ 20$ jamaïcains.   A pile ou face.   A pile ou face.   A pile !   (Copyright Eliette Gensac)


3/ J'AI CHANGE DE COULEUR :
- J'ai couru, j'ai couru.    J'ai couru jusqu'à toi.    Je t'ai pris dans mes bras.    Mais c'est quoi tes façons ?    
C'est pas oui, c'est pas non.   Tu veux ou tu veux pas ?    Et tu repars.    J'ai froid.

R : Alors, j'ai changé de couleur,    de rêve et même d'odeur,   car entre le noir et le blanc.  
 Tu sais ! L'amour n'a pas le temps.

- Et le jour et le jour.   Et le jour s'est levé.   Je n'ai pas pu t'oublier.   Ton âme est bien cachée,    
derrière ta peau brûlée.    La mienne couleur de lait,   s'est faite miel    sans succès.

R : Alors, j'ai changé de couleur,    de rêve et même d'odeur,    car entre le noir et le blanc.  
Tu sais ! L'amour n'a pas le temps.

- J'suis à bout, j'suis à bout.    J'suis à bout de ma peau.   Alanguie, sans boulot.   Ma peau joue, se balance,  
tourne au gris sous mes doigts.  Car entre toi et moi,   c'est déjà le silence.

R : Alors, j'ai changé de couleur,    de rêve et même d'odeur,   car entre le noir et le blanc.  
Tu sais ! L'amour n'a pas le temps.

- Tu as peur, tu as peur,    Tu as peur prédateur,   d'être aimé, de chuter.   Tu surfes sur les couleurs,    
c'est tout ce qui te plait.   On s'aime de l'intérieur,    sans pouvoir se toucher.

R : Alors, j'ai changé de couleur,   de rêve et même d'odeur,   car entre le noir et le blanc.  Tu sais ! L'amour n'a pas le temps.          
- J'ai couru, j'ai couru. J'ai couru jusqu'à toi, je t'ai pris dans mes bras.   Mais c'est quoi tes façons ?    
C'est pas oui, c'est pas non ?   C'est pas oui, c'est pas non,    c'est pas non, c'est pas oui...  
(copyright Eliette Gensac)

4/ LE CAFE SORCIER :
R : Quand le café ! Quand le café ! Quand le café devient sorcier    et qu'il enflamme tous les DJ,   
son doigt de fée sur la cible,    tout est possible,    rien n'est visible !

- Dans la chaleur du verre fumé,    j'espère te croire c'est pas gagné.  
Cache bien tes inconstances    et ne dit rien de tes absences.
Tes belles phrases font le trottoir,   alors je pousse la porte en noir.  
Je heurte des loups, des vagabonds,   qui m'impressionnent et font des bonds.

R : Quand le café ! Quand le café ! Quand le café devient sorcier   et qu'il enflamme tous les DJ,
son doigt de fée sur la cible,   tout est possible,   rien n'est visible !

- Chacun y va de sa bonne mine, ...de son petit crayon à frime,  
qui les a rendus anonymes,   avec des rêves et des comptines.
Certains se flashent,   oublient une marche,   font des calculs sur une bascule,  
s'accrochent au fil des funambules,    redécoupant leurs vies en tranche.

R : Quand le café ! Quand le café ! Quand le café devient sorcier   et qu'il enflamme tous les DJ,
son doigt de fée sur la cible,   tout est possible,   rien n'est visible.

- Ainsi soit clone et assieds-toi.    C'est dans l'écho que j'ai pris froid.  
Pourrais-tu vendre tes parents ?   Tenir en laisse tes sentiments ?
Désobéir à ton destin ?   Rouler enfin vers ton prochain ?  
Tu tends la main.   Je n'la sens pas.    Je courre vers qui ?   Le clone c'est toi !

R :Quand le café ! Quand le café ! Quand le café devient sorcier et qu'il enflamme tous les DJ,
son doigt de fée sur la cible. Tout est possible ! Tout est possible ! Tout est possible !
 (Copyright Eliette Gensac)


5 /  OK ! ZERO KILLED :
- OK ! Veut dire : zero killed.    Pas de tué,  personne n'est mort.
OK ! Veut dire : zero killed.   Pas besoin de compter les corps.
Chaque jour sur la toile de tente,   le décompte des tués est inscrit.
Ce soir quelle chance, on n'est pas trente.   Et on s'enferme dans nos sursis. 

R : Mais où est Bill ?   T'as pas vu Bill ?   
C'est pas OK !  T'as pas vu Bill ? 
Ils étaient plus de cent mille,   qui s'en sont tous allés.
Et la guerre les a prit,   sans même un merci. - Et dans mon dos passe un frisson,   un rêve en bleu, presqu'un pardon.
L'air absent, la plume au couteau,  d'un coup sec, il me fend le dos.
Ma peau s'en va, elle se décroche,  change de couleur, me fait les poches.
Le vent se moque des circoncis,   des confédérés et des yankees.

R : Mais où est Bill ? T'as pas vu Bill ?
Mais où est Bill ? C'est pas OK ! -
C'est la guerre qui l'a pris.
Et elle ne m'a rien appris.
Et ils n'ont rien dit,
pas même un merci.

- OK ! Veut dire zero killed.   Pas de tué, personne n'est mort.
OK ! Veut dire zero killed.   Pas besoin de compter les corps.
Chaque jour sur la toile de tente,   le décompte des tués est inscrit.
Ce soir quelle chance, on n'est pas trente.   Et on s'enferme dans nos surcis.

R : Mais où est Bill ? T'as pas vu Bill ?  
C'est pas OK ! T'as pas vu Bill ?
Les noirs ou les blanchis,    la guerre les a tous prit,
avec trop de mépris,   sans même un merci.
 (Copyright Eliette Gensac)